Martina Kost présente l’action FemmesTech pour la diversité dans nos métiers à Madame La Députée
A l’initiative de Martina Kost, La Miel a organisé le 8 novembre 2022 une matinée d’orientation pour des lycéens au Point Fort à Aubervilliers. Cette année, les perspectives pour la création de sa propre activité ont été ajouté – un succès.
Des échanges avec la salle | ||
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Nous avons continué nos actions FemmesTech malgré une période compliquée. Effectivement, les rencontres « réelles » n’étaient pas possibles et les rencontres « virtuelles » à inventer.
Voici quelques impressions de nos conférences « virtuelles » devant environ 300 élèves connectés
L’audience masquée
Expliquer la technique aux jeunes
Conclure sur un grand sujet
Nous avons participé à la rédaction de l’histoire d’une BD autour des questions d’orientation qui peuvent se poser des jeunes filles.
Le travail collaboratif avec le collectif « FemmesTech » a permis de sortir cette BD rapidement.
Informations détaillées sur le site (vous pouvez commander des exemplaires papier et télécharger la BD en format pdf)
Nos activités de sensibilisations des jeunes femmes aux métiers techniques dans le cadre de FemmesTech commencent à faire le tour du monde: une sollicitation l’association Animath pour participer à un speed-meeting en ligne pour des collégiennes et lycéennes au Liban.
Une expérience intéressante avec des jeunes femmes qui profitaient pour poser des questions très variées et inattendues.
Martina Kost a représenté FemmesTech le mardi 2 mai 2017 pendant la pause déjeuner à l’IUT St Denis dans le cadre de l’exposition photo « Infinités Plurielles » dans le hall d’entrée de l’IUT. Des discussions avec les jeunes femmes inscrites en première année des différentes filières techniques (GIM, GMP, HSE …) et peut-être un projet ensemble avec ces jeunes femmes motivées.
Les Cahiers Techniques du Bâtiment viennent de réaliser une étude sur l’apprentissage dans les bureaux d’études en partenariat avec le ministère de l’Education, le Fafiec et la féderation Cinov.
Un paradoxe se fait jour : alors que l’apprentissage pour se former aux métiers d’ingénieur, se révèle plébiscité, les entreprises n’y recourent que très modérément.
Lors d’une conférence ingénierie à la Maison des Ingénieurs le 17 janvier 2017 Julien Jean-Pierre, directeur de la rédaction de CTB, a présenté les résultats de cette étude qui ont ensuite été commentées par Martina Kost, vice-présidente de CINOV Ile de de France.
Lors de la discussion, les participants ont bien confirmé les constats de l’étude sur l’apprentissage et ont souligné l’ampleur et l’impact négatif pour une petite structure quand un apprentissage qui se passe mal (il s’agit d’un contrat de travail). Pour une petite structure, s’engager dans un contrat d’apprentissage suivi, si possible, d’un contrat de travail demande une visibilité économique et un engagement à long terme.
Pour les jeunes et leurs encadrants de l’enseignement, le travail dans une petite structure n’est pas vu comme valorisant, les « grands noms » attirent forcément plus. Cela va ensemble avec une méconnaissance des petites structures : En effet, elles attendent d’un apprenti un profil qui permet de travailler en autonomie et en transversale et de prendre aussi des responsabilités – une belle opportunité d’évolution pour un jeune. Mais tous les jeunes ne sont pas capables de travailler dans ces conditions. Un apprentissage « raté » est particulièrement perturbant dans le choix d’orientation professionnelle d’un jeune. Il paraît donc primordiale que les personnes qui orientent le jeune connaissent mieux ce contexte spécifique.
Dans les expériences passées, l’entreprise devait même se « substituer » à l’école pour l’apprentissage théorique pourtant censé être un acquis préalable pour le travail dans l’entreprise et cela représente un poids supplémentaire pour la petite structure.
En conclusion de la discussion : pour la représentation syndicale s’impose la nécessité de mieux valoriser auprès des enseignants et des élèves les métiers des ingénieurs conseil et des bureaux d’études afin que le jeune ne considère plus sa candidature pour un apprentissage dans une petite structure par défaut ou par obligation suite au refus de sa candidature par les grandes sociétés.
Sciences et techniques
Métiers d’hommes, carrières de femmes
A l’occasion de la 16e édition des journées « Savante Banlieue », pour la Fête de la science, à l’Université de Villetaneuse, deux conférences passionnantes se sont tenues sur l’investissement des femmes dans les professions scientifiques et techniques.
Le vendredi 14 octobre, dans le cadre de « Savante Banlieue », le public est entré en nombre à l’université de Villetaneuse. Dans ses rangs, quelque 200 élèves scolarisés sur le territoire de Plaine Commune (dont plus d’une centaine de troisièmes des collèges courneuviens Jean-Vilar et Raymond Poincaré), et une quinzaine de membres de l’association courneuvienne Africa. L’idée ? Leur faire découvrir les « métiers de l’avenir au féminin », selon le titre des deux conférences organisées par Martina Kost, ingénieure physicienne, représentante de la Cinov-IDF, et Marie-Christine Labat, chargée de mission au Comité de promotion des droits des femmes de La Courneuve. Cette action a été menée dans le cadre de la convention de coopération décidée entre le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le Fafiec, avec le concours des fonds collectés au titre de la taxe d’apprentissage. Elle s’inscrit dans le cadre de « Femmes Tech », une initiative citoyenne lancée en 2014 et soutenue par la fédération Cinov en partenariat avec la Ville de La Courneuve et ses élus, qui l’ont votée en Conseil municipal.
Bouillonnants mais attentifs, accompagnés par leurs professeurs, les jeunes ont écouté les interventions successives d’Amita Tripathi, directrice technique de Fluidyn, une entreprise de Saint-Denis qui développe des logiciels scientifiques pour simuler les phénomènes physiques ; Hanna Irani, ingénieure électrotechnique et électronique chez Gaggenau, qui développe et teste les équipements de cuisine de demain ; Prudence Doguiet, inspectrice de salubrité au Service communal d’hygiène de la mairie de La Courneuve ; Sylvie Riou, consultante-experte en performance et management de l’énergie ; Janine Irani, qui supervise les systèmes de production dans les usines de Mercedes en Allemagne et à Pékin en Chine, et Martina Kost elle-même, physicienne de formation, qui dirige l’entreprise B4E à La Courneuve, spécialiste des objets connectés et de l’électronique embarquée.
« Électronique, environnement, thermodynamique, énergie… tous ces secteurs, qui sont pourtant porteurs actuellement, sont encore trop peu investis par les femmes. Nous voulons donc encourager les adolescentes et leur famille à envisager ces métiers qui embauchent comme des débouchés possibles pour elles », a expliqué Martina Kost, très investie, qui poursuit : « Pour cela, nous avons choisi d’inviter des professionnelles, surtout des jeunes femmes, aux parcours scolaires et aux métiers très variés. Il était par ailleurs important qu’elles soient toutes rattachées au territoire parce qu’elles y sont nées, qu’elles y ont vécu leur scolarité ou qu’elles y travaillent. Il s’agit de démystifier pour ces élèves et leurs parents les voies professionnelles en question et de leur montrer qu’ils sont eux aussi capables de les emprunter. »
Un pari apparemment gagné, comme l’ont prouvé les questions enthousiastes, bien que parfois inquiètes, des auditeurs en fin de séance : pour préparer leur avenir, ils ont interrogé les intervenantes sur la meilleure filière scolaire à suivre (bac pro, BTS, bac plus deux…) ou sur l’organisation de leur activité professionnelle au quotidien. Une initiative précieuse et à suivre.
Le B4E participe activement au club export du CINOV. Dans ce cadre nous avons participé à une journée de travail « Européenne » sur le thème de la découverte de l’unité C5 et de sa mission le 17 mars 2016 à Bruxelles dans les locaux de l’EFCA.
Monsieur PAOLO CICCARELLI chef de l’unité C5 de la commission Européenne, et ses collègues intervenants, nous ont présenté les thèmes suivants :
Nous avons apprécié la transparence des intervenants, leur écoute et leurs conseils pratiques afin que le profil des structures adhérentes au CINOV puissent trouver leurs places dans les besoins affichés de la commission Européenne.
Lien utile : La DG DEVCO utilise le manuel de procédures appelé le PRAG, le lien suggéré par les intervenants : http://ec.europa.eu/europaid/