nov. 27 2016

Après la COP 22 – Nos refléxions

La question que nous posent spontanément nos partenaires, connaissances et élus locaux : la COP 22 était-elle réussie ?

La réponse rapide est fatalement oui, puisque la prise de conscience des dérèglements climatiques et le RDV annuel pour en parler sont fondamentalement des actes positifs. En effet, ces rencontres rappellent sans cesse à l’humanité les dangers climatiques qui la guettent.

Avant la COP22, il y avait la 21, la 20, la 19 et la 18… Nos Experts regardent les évolutions et cherchent en permanence quelles rôles doit jouer notre réseau d’Experts pour être et rester un acteur « constructif » dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Il s’agit pour le réseau de transférer des savoir-faire de R&D, et des expériences technologiques et scientifiques dans les domaines énergétiques vécus dans un pays industriel tels La France ou l’Allemagne.

Apres la COP 22

A Doha, c’était la COP de « la dernière conférence de la dernière chance », à Varsovie c’était la COP « du tournant en l’atténuation et l’adaptation », à Lima on parlait déjà de « green economy », à Paris la COP des accords et Marrakech était sous le signe de « l’action ».

Les pays du nord s’engagent à atténuer les rejets à l’origine de l’effet de serre, et aident les pays « non industriellement développés » à s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique qui sévi actuellement chez eux. Les fameux accords de Paris étaient claires sur la répartition des efforts financiers pour le climats : la répartition 50/50 entre l’atténuation et l’adaptation.

Or ce n’est pas ce qu’on observe dans la réalité, les sommes consacrées au climat sont en deçà des réels besoins et dans la pratique des répartitions, on est très loin des 50/50. Les 50% consacrés à l’adaptation, destinées aux pays du sud, c’est « la dette climatique » qui engagent les pays industrialisés et qu’avait évoqué à la COP21 M. François HOLLANDE, président de la République Française. Quand l’adaptation ne représente que 20%, ce n’est pas une situation équitable pour les pays du sud qui subissent le dérèglement climatique causé par les pays du nord. Sans vouloir faire d’étalage de chiffres dans cet article, nos différentes discussions sur place donnent une idée sur une fourchette des besoins pour l’adaptation 300 à 500 milliards de Dollars par an, et le seuil maxi discuté à la COP22 est de 1 Milliard/an. Ci-après le texte tel qu’il a été rédigé dans la proclamation de Marrakech :

« Nous appelons à une augmentation des financements, des flux et de leur accès, conjointement avec une amélioration de la capacité et de la technologie, y compris des pays développés vers les pays en développement. Nous les pays développés Parties, réaffirmons notre objectif de mobiliser 100 milliards de dollars américains. »

Apres la COP 22 - education

A Marrakech la coopération sud/sud semble être le cadre qui servira au déploiement des actions et des financements. A part les actions du Maroc vers le continent Africain qui sont visibles, les mécanismes que mettra en place l’ONU pour pulser cette coopération ne sont pas encore clarifiés.

Sur le plan industriel et celui des nouvelles technologies, la question importante qui se pose à nous est : comment se feront les transferts des savoir-faire nord/sud ?

nov. 22 2016

COP22: Les débats dans la zone verte et le développement local le 16 novembre 2016

Dans la zone verte l’ensemble des problématiques en lien avec le développement des pays et en particulier ceux de l’Afrique a été débattu: l’agriculture, l’eau et surtout la vie quotidienne de millions de personnes du continent. L’énergie et l’accès à l’énergie n’est qu’un des points de ce débat.

Dans notre domaine de compétences, le solaire et l’éolien sont systématiquement mis en avant. Or se sont des énergies intermittentes et leurs usages efficaces doit en tenir compte. Il faudra donc concevoir, pour chaque projet, un système énergétique adéquat, qui permettra la continuité de la production électricité pour assurer les besoins des utilisateurs d’un réseau, d’une usine de production industrielle ou bien d’un village.

Toujours sur le principe du développement durable et l’esprit “Local Ressources, Local Choices”, voici deux exemples :

Premier exemple :

Les montagnes majestueuses de l’Atlas constituent un stock d’eau sous forme de neiges. Il s’agit donc d’un énorme stock d’énergie. A défaut d’un accès Internet, notre “culture énergétique” nous permet de dire que des productions électricité hydraulique existent déjà au Maroc. Et un projet relativement récent existe (peut être en construction) sur le principe de bassins communicants servant a stocker l’énergie hydraulique quand les besoins sont bas, et restituer cette énergie pour palier aux aléas des énergies renouvelables. Il s’agit d’un mix énergétique complémentaire.

Nota : l’eau sert aussi au développement de l’agriculture.

Beit Alouidiane

Photo “touristique” du lac artificiel à usage touristique de “Bein alouidiane” (photos interdites dans la zone du barrage)

Deuxième exemple :

Pour les installations spécifiques comme une usine ou un village, le mix énergétique doit être en mesure d’assurer le besoin énergétique du fonctionnement de l’usine ou de la vie quotidienne et de services du village.

Sur un stand à la COP22, la Technische Universität Wien présente son système de “ combination of power-to-gas with biogas plant”. Il s’agit par ce système de synchroniser en permanence la disponibilité de l’énergie en fonction de la demande. Le biogaz, produit et stocké, joue le rôle de tampon d’énergie pour palier aux intermittences des énergies comme le solaire ou l’éolien.

D’autres conceptions ou adaptations des systèmes énergétiques existants seront possibles et rentables économiquement. Dans tous les cas, les études préalables de faisabilité doivent être réalisées OBLIGATOIREMENT.

Un sujet de réflexion pour les étudiants de l’INSA du Maroc : Voici la photo du résidu d’olives après la phase du pressoir. Photo prise à proximité des villages agricoles et qui produisent l’huile d’olive*.

Residus olives

*Très utile quand on sait que des enfants font des kilomètres pour aller a l’école et l’hiver l’école n’est pas chauffée.

nov. 17 2016

Captronic Comité Pilotage Région PNE et Sécurité des systèmes embarqués le 17 novembre 2016

La réunion annuelle du Comité de Pilotage Captronic pour la région PNE avait lieu cette année dans les locaux de l’école ingénieur ESME. (B4E est adhérant Captronic). Après un échange sur les actions menées envers les PME, les experts de la sécurité des systèmes embarqués présentaient la problématique et les solutions, notamment pour les IoT. Une journée riche en discussions et informations.

Captronic Comité de Pilotage PNE 2016

nov. 17 2016

COP22: Visite du Président de la République le 15 novembre 2016

La visite du Président de la République a marquée cette journée?

COP22 visite du Président

nov. 15 2016

Expo Protection – Assainissement de l’air des sites industriels le 9 novembre 2016

Devant un public très intéressé, Martina Kost a animé pour Cinov la conférence « Assainissement de l’air des sites industriels » lors du salon Expo Protection: de l’impact environnemental et son coût à l’usine du futur. En retour les félicitations des participants pour cette présentation avec une approche innovatrice et d’actualité.

 

B4E ainime une conférence à Expo Protection Assainissement de l'air des sites industriels

nov. 12 2016

COP22: Economie circulaire le vendredi 11 novembre 2016

Sur le thème de l’économie circulaire, le B4E a son expérience a partager et en particulier un message concret territorial.

Joseph IRANI a participe aux discussions parrainées par Mme Segolene ROYAL sur le thème de l’économie circulaire pour les climats, deux tables rondes sur : les initiatives des entreprises et des territoires.

COP22 Economie circulaire Table ronde entreprises

Une petite remarque : cette photo montre encore une fois qu’au niveau des directions de nos entreprises, la parité n’existe pas, elle est a faire.

A l’initiative de cette après midi, MM. Jean-Louis CHAUSSADE (DG de SUEZ) et Jean-Dominique SENARD (PDG de Michelin)

Quelques points (notes de Joseph IRANI):

  • Il y a du “recyclage” de ce qu’on faisait depuis longtemps, avec des objectifs renforces (exemple le cas de SAINT-GOBAIN).
  • La majorité des entreprises font de l’économie circulaire avec “elles mêmes”. Il faut aller plus loin, d’où le besoin d’une réglementation qui va au-delà du chapitre dans la loi de la transition énergétique.
  • Les actions de l’économie circulaire sont imminents TERRITORIALES. Il faudra donner de la valeur aux actions de l’EC : comme par exemple créer une monnaie locale spécifique (M. Le député LAMBERT)
  • LafargeHolcim Maroc : Sur un des sites, des éoliennes ont été installées, en collaboration avec AREVA, pour produire de électricité. L’objectif sera d’atteindre les 70% des besoins.
  • LafargeHolcim Maroc : une action sur les déchets de la ville ou l’entreprise, en collaboration avec la ville, sera en capacité de valoriser énergétiquement 50% des déchets générés.
  • Veolia a donne un exemple d’une action EC dans une ville allemande
  • la RATP : l’exemple des travaux de la ligne 14, la mise en place de pompes a chaleur avec échangeurs enfouis dans le sol. Ces PAC alimenteront en chaleur les logements créés en surface.

A la COP22, les questions agricoles sont omniprésentes puisqu’il s’agit d’une préoccupation majeures de certains pays. Le Président de BOSCH région d’Afrique, a donne la stratégie de l’entreprise dans le domaine de l’agriculture : rendre l’agriculteur autonome en lui donnant les moyens pour gérer et optimiser l’usage de l’eau par exemple. Jusqu’à même gérer son exploitation avec un smartphone.

Joseph IRANI est intervenu sur le cas du club de l’eco industrie sur la ville de La Courneuve. Un club qui a fonctionne pour quelques années, et un jour il n’y a plus rien… Motif : il n’y a plus de subventions! Ce club a travailler pendant et cumuler un savoir local important sur le tissu des EC, et tou a ete perdu et surtout CELA N’A CRÉÉ AUCUNE COMPÉTENCE LOCALE SUR LE SUJET.

COP22 Economie circulaire Table ronde territoire

Table ronde économie circulaire territoires – il y a quelques femmes sur le podium

nov. 11 2016

COP22: Nous y sommes – Jeudi 10/11/2016

C’est encore trop tôt pour parler des résultats des discussions…

On s’en doute puisque les négociations sont toujours en cours. Il y a plutôt quelques inquiétudes sur la position des EU suite aux résultats des récentes élections. Ce qui a filtre c’est que cela ne perturbe pas les discussions en cours (source : expert transversal).

COP22

B4E s’est déplacé a Ouarzazat où NOOR 1 fonctionne. Bientôt il y aura a Ouerzazat la plus grande station solaire au monde.

Une réunion entre Joseph IRANI et la société MASEN a eu lieu pour voir comment le B4E pourrait intégrer dans ses formations la nouvelle dimension du Maroc dans ces technologies.

Madame Anne HIDALGO, Maire de Paris, a visite la zone verte. Bonne initiative, puisque c’est dans cette zone que la réalité des besoins du continent Africain s’exprime. Et c’est dans cette zone que le “local ressources, local choices” porté par nos Experts, exprime sa justesse.

A son passage elle a salue Joseph IRANI et au même endroit, elle a été rejointe par le Président de la région de Marrakech, avec lequel elle a continué sa visite.

COP22 Visite Anne Hidalgo Maire de Paris

Désolé pour la qualité de la photo, mais nous sommes des pros de la thermodynamique – les belles photos, c’est un autre métier.