COP22: Les débats dans la zone verte et le développement local le 16 novembre 2016
Dans la zone verte l’ensemble des problématiques en lien avec le développement des pays et en particulier ceux de l’Afrique a été débattu: l’agriculture, l’eau et surtout la vie quotidienne de millions de personnes du continent. L’énergie et l’accès à l’énergie n’est qu’un des points de ce débat.
Dans notre domaine de compétences, le solaire et l’éolien sont systématiquement mis en avant. Or se sont des énergies intermittentes et leurs usages efficaces doit en tenir compte. Il faudra donc concevoir, pour chaque projet, un système énergétique adéquat, qui permettra la continuité de la production électricité pour assurer les besoins des utilisateurs d’un réseau, d’une usine de production industrielle ou bien d’un village.
Toujours sur le principe du développement durable et l’esprit “Local Ressources, Local Choices”, voici deux exemples :
Premier exemple :
Les montagnes majestueuses de l’Atlas constituent un stock d’eau sous forme de neiges. Il s’agit donc d’un énorme stock d’énergie. A défaut d’un accès Internet, notre “culture énergétique” nous permet de dire que des productions électricité hydraulique existent déjà au Maroc. Et un projet relativement récent existe (peut être en construction) sur le principe de bassins communicants servant a stocker l’énergie hydraulique quand les besoins sont bas, et restituer cette énergie pour palier aux aléas des énergies renouvelables. Il s’agit d’un mix énergétique complémentaire.
Nota : l’eau sert aussi au développement de l’agriculture.
Photo “touristique” du lac artificiel à usage touristique de “Bein alouidiane” (photos interdites dans la zone du barrage)
Deuxième exemple :
Pour les installations spécifiques comme une usine ou un village, le mix énergétique doit être en mesure d’assurer le besoin énergétique du fonctionnement de l’usine ou de la vie quotidienne et de services du village.
Sur un stand à la COP22, la Technische Universität Wien présente son système de “ combination of power-to-gas with biogas plant”. Il s’agit par ce système de synchroniser en permanence la disponibilité de l’énergie en fonction de la demande. Le biogaz, produit et stocké, joue le rôle de tampon d’énergie pour palier aux intermittences des énergies comme le solaire ou l’éolien.
D’autres conceptions ou adaptations des systèmes énergétiques existants seront possibles et rentables économiquement. Dans tous les cas, les études préalables de faisabilité doivent être réalisées OBLIGATOIREMENT.
Un sujet de réflexion pour les étudiants de l’INSA du Maroc : Voici la photo du résidu d’olives après la phase du pressoir. Photo prise à proximité des villages agricoles et qui produisent l’huile d’olive*.
*Très utile quand on sait que des enfants font des kilomètres pour aller a l’école et l’hiver l’école n’est pas chauffée.