Après COP 22: Deux mondes face au développement durable
Nous commençons cette année avec une dernière réflexion suite à notre participation à la COP22 à Marrakech.
A Bab Ighli, la proximité de la zone verte et de la zone bleu, faisait apparaître deux mondes : le monde des pays en attente des solutions à leurs besoins -et le monde des pays qui détiennent ces solutions et les moyens pour les mettre en œuvre.
Le sujet est très complexe et particulièrement difficile à détailler. On a envie de préciser : le développement durable n’est pas « l’installation d’un panneau solaire » ! La construction d’un hôpital avec des panneaux solaires, sera-t-il un investissement pour le climat ? Ou bien tout simplement un investissement pour répondre au besoin social d’un hôpital pour la population. Idem pour les écoles.
Quelle sera donc la logique de financement d’un vrai développement durable dans les pays d’Afrique ? Le « local ressources, local choices » que nous portons a toute sa place dans cette réflexion. Nous retenons une lueur d’espoir dans la proclamation de Marrakech :
« la transition requise de nos économies pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris fournit une opportunité positive et substantielle pour une prospérité accrue et un développement durable »
Et aussi :
« Nous appelons toutes les Parties à renforcer et à soutenir les efforts pour éradiquer la pauvreté, assurer la sécurité alimentaire et prendre des mesures rigoureuses pour faire face aux défis des changements climatiques dans le domaine de l’agriculture »
Madame Elisabeth GUIGOU était présente à la COP22.
Madame GUIGOU est née à Marrakech. Et c’est peut être une raison de plus pour participer à la réussite de cette COP.
Elle l’avait déjà fait en début 2015, en tant que présidente de la commission des affaires étrangères, quand elle a accueilli Madame Hakima Ei-Haiti, ministre déléguée chargée de l’environnement du royaume du Maroc. En cette période, il était question de la préparation de la COP21 de Paris, et de celle de la COP22 à Marrakech, puisqu’on savait à l’époque que le Royaume du Maroc a été désigné pour présider cette dernière.