févr. 20 2017

Un an après l’accord de Paris sur le climat – Colloque Franco-Allemand du 07 février 2017

Madame La Ministre Ségolène Royale a clôturé le colloque qui s’est déroulé à la salle Victor Hugo, rue de l’université à Paris.

Discours Ségolène Royale

Elle a lancé un appel vers les pays Européens qui n’ont pas encore ratifié les accords de Paris, pour qu’ils le fassent rapidement.

Pour l’Europe, il y a une discussion en cours sur le “partage de l’effort” pour le climat. Un tableau a déjà été proposé par l’Europe, et une réunion est prévue le 23 février pour en discuter.

Le sujet Franco-Allemand “brûlant” est celui de l’avenir de la centrale nucléaire de Fessenheim, où l’Allemagne est en attente d’une avancée significative sur le dossier. Il y a eu quelques retards suite aux changements politiques actuels en France, néanmoins elle fait avancer ce dossier auprès des nouvelles personnes en charge de celui-ci. Sur ce sujet, elle précise l’orientation : le site sera un site pilote pour le démantèlement d’un site nucléaire… Et sur le site une usine de fabrication de piles serait prévue (à suivre).

Suite à la réussite des émissions des “green bonds”, Mme Royal souhaite faire de Paris une plateforme de la finance verte. Dans la suite du discours : c’est aussi une occasion pour l’Europe de garder le leadership sur le thème du “climat”.

Mme Royal a cité quelques projets en commun avec l’Allemagne, elle s’est attardée sur le projet sur l’habitat à énergie positive.

Pour l’industrie et pour l’emploi dans les énergies d’avenir, les autres intervenants se sont plus exprimés.

févr. 06 2017

Colloque annuelle du SER – 31 janvier 2017

Colloque SER 2017

Nous assistons à ces colloques annuels depuis leurs débuts – quoi de neuf après toutes ces années?

Une interrogation : Des visions différentes – mais vont-elles ensemble ?

Colloque SER 2017 - Intervenant élu

L’énergie est un enjeu mondial,

il faut que ça devienne un outil de construction de la paix

Colloque SER 2017 - Intervenant industriel

Écologie et économie vont ensemble

févr. 01 2017

Conférence Ingénierie: Comment développer l’apprentissage dans les entrepises de la branche? le 17 janvier 2017

Les Cahiers Techniques du Bâtiment viennent de réaliser une étude sur l’apprentissage dans les bureaux d’études en partenariat avec le ministère de l’Education, le Fafiec et la féderation Cinov.

Un paradoxe se fait jour : alors que l’apprentissage pour se former aux métiers d’ingénieur, se révèle plébiscité, les entreprises n’y recourent que très modérément.

Lors d’une conférence ingénierie à la Maison des Ingénieurs le 17 janvier 2017 Julien Jean-Pierre, directeur de la rédaction de CTB, a présenté les résultats de cette étude qui ont ensuite été commentées par Martina Kost, vice-présidente de CINOV Ile de de France.

Lors de la discussion, les participants ont bien confirmé les constats de l’étude sur l’apprentissage et ont souligné l’ampleur et l’impact négatif pour une petite structure quand un apprentissage qui se passe mal (il s’agit d’un contrat de travail). Pour une petite structure, s’engager dans un contrat d’apprentissage suivi, si possible, d’un contrat de travail demande une visibilité économique et un engagement à long terme.

Pour les jeunes et leurs encadrants de l’enseignement, le travail dans une petite structure n’est pas vu comme valorisant, les « grands noms » attirent forcément plus. Cela va ensemble avec une méconnaissance des petites structures : En effet, elles attendent d’un apprenti un profil qui permet de travailler en autonomie et en transversale et de prendre aussi des responsabilités – une belle opportunité d’évolution pour un jeune. Mais tous les jeunes ne sont pas capables de travailler dans ces conditions. Un apprentissage « raté » est particulièrement perturbant dans le choix d’orientation professionnelle d’un jeune. Il paraît donc primordiale que les personnes qui orientent le jeune connaissent mieux ce contexte spécifique.

Dans les expériences passées, l’entreprise devait même se « substituer » à l’école pour l’apprentissage théorique pourtant censé être un acquis préalable pour le travail dans l’entreprise et cela représente un poids supplémentaire pour la petite structure.

En conclusion de la discussion : pour la représentation syndicale s’impose la nécessité de mieux valoriser auprès des enseignants et des élèves les métiers des ingénieurs conseil et des bureaux d’études afin que le jeune ne considère plus sa candidature pour un apprentissage dans une petite structure par défaut ou par obligation suite au refus de sa candidature par les grandes sociétés.

 

Développer l'apprentissage dans les entreprises de la branche