Posts tagged: world energy summit

mars 20 2024

Notre retour de la COP 28 – Un peu d’histoire

La COP28 en 2023

ET avant depuis 2008 (~début WFES)

WFES, FINTEC, ADSFF, RESOLVE

(Le B4E était présent tous les ans à Abou-Dhabi)

Nous sommes de la première génération du Développement Durable, le rapport BRUNDTLAND était sorti à la 2ème moitié des années 80.

En 2016 au WFES à ABOU DHABI,, Monsieur Sultan Ahmed AL-JABER avait décerné le Prix Zayed « Future Energy» à Madame Gro Harlem BRUNDTLAND. Ce choix est important et très astucieux, car atteindre les objectifs qui mènerons à des résultats durables pour la réduction des émissions des GES dépendra, outre l’évolution technologique, de l’organisation de la société et du management des projets et des investissements.

Le choix du Docteur Sultan Ahmed AL-JABER pour la présidence de la COP28 à Dubaï est très important. Je pense même ce choix avait participé à la réussite de cette COP. En effet, l’intervention du Président des Emirats Arabes-Unies, Monsieur Mohammed ben Zayed Al-NAHYANE, avait précisé que pendant des dizaines d’années les Emirats avait développé l’usage des énergies renouvelables dans le pays, nous avions investi 100 milliards de dollars dans ce domaine.

Bientôt la suite sur ce blog ….


oct. 24 2023

RESOLVE 2023 – « Abu Dhabi International Dispute Resolution Forum » (3) et fin

… Vous trouverez ici la suite lors de notre dernière publication de ce blog ….

LES PRINCIPAUX THEMES DE RESOLVE 2023

Anticiper et atténuer les risques et les litiges liés à l’ESG

Le changement climatique et le Développement Durable sont les enjeux déterminants de cette décennie. Les coûts commerciaux et de réputation de « se tromper en matière d’ESG » sont élevés, mais comme les entreprises ont appris à répondre aux exigences ESG de manière coordonnée, les demandeurs ESG ont également coordonné leur approche, et l’éventail des défendeurs, des sujets de litiges et des demandeurs continue de se diversifier. .

Dans la perspective de la COP28 et de l' »Année du développement durable » des EAU, cette session se penchera sur le vaste éventail de différends potentiels en matière de développement durable, y compris les litiges sur le changement climatique, la transition énergétique, les questions investisseur-État (public-Privé), ainsi que le contrôle accru des consommateurs et de la réglementation découlant d’allégations de « greenwashing ».

Implications et opportunités pour le secteur juridique

Estimées pour augmenter le PIB mondial de 1,76 billion de dollars au cours des 10 prochaines années, les technologies Web3 telles que les NFT, les actifs numériques, les DAO et les métavers et l’IA qui les alimenteront attirent rapidement l’attention du grand public. Bien qu’innovantes, ces technologies sont également perturbatrices et remettent en question les hypothèses traditionnelles de fonctionnement des systèmes juridiques, ce qui rend difficile l’application des cadres juridiques existants pour la rédaction de contrats, le dépôt de documents, le stockage de documents et l’établissement de marques. Présentation d’exemples concrets et des tendances actuelles dans le paysage juridique du Web3 et comment celui-ci pourrait être façonné à l’avenir.

LBC/FT et sanctions

Les réglementations en matière de LBC/FT et de sanctions jouent un rôle déterminant dans la prévention, la détection et la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme, la corruption et d’autres délits. La crise financière de 2009 a mis au jour une myriade d’activités problématiques et de lacunes réglementaires, qui ont conduit à une augmentation significative de la réglementation gouvernementale pour les banques et autres institutions financières. 2009 a également été (peut-être pas par hasard) l’année où Bitcoin, la première crypto-monnaie décentralisée, a fait ses débuts. L’environnement réglementaire accru pour les banques traditionnelles, associé à la croissance rapide des monnaies numériques non traditionnelles (et largement non réglementées) au cours de la dernière décennie, a créé la tempête parfaite pour un couloir toujours croissant et plus insaisissable de fonds illicites, de financement du terrorisme et le blanchiment d’argent.

Alors, que réserve l’environnement réglementaire actuel aux banques et aux entreprises mondiales et régionales ? Comment les régulateurs gouvernementaux appliquent-ils leurs lois dans un monde globalisé de haute technologie ? Comment les entreprises doivent-elles faire face à ces menaces et minimiser les risques dans le monde d’aujourd’hui ?  Ces questions ont été abordées de points de vue très différents : celui des régulateurs, celui des institutions bancaires traditionnelles et celui des fournisseurs de monnaie numérique.

INFRASTRUCTURE

Avions, trains et automobiles

Cet aspect a été traité sur le plan local.

Des voitures volantes aux villes durables, en passant par les projets ferroviaires et aéroportuaires transformateurs, et toutes les chaînes d’approvisionnement surchargées entre les deux… que se passe-t-il vraiment dans les secteurs de la construction, des infrastructures et des transports aux EAU ?  RESOLVE explorera les priorités actuelles des Émirats et les perspectives d’un avenir durable.

Conclusion ou plutôt ce qu’il faudra retenir

RESOLVE a mis le doigt sur un problème important que je résume :

Compte tenu de ce qui a été mis en exergue comme les risques de litiges qui pourraient durer dans le temps, de la lenteur de l’adaptation de la réglementation aux changements rapide des différentes technologies et les risques des dérives dans le domaine de la finance… Je conclu et je m’inquiète : il ne faut pas laisser les problèmes débattus dans ce forum sans solutions rapides, en effet s’ils prennent le dessus sur la volonté d’investir durablement, cela va certainement « plomber » toute démarche publique ou privée pour le développement durable (locales ou à l’international).


janv. 30 2023

Clin d’œil: Nous en avons parlé déjà il y a 10 ans

Un reportage du journal Liberation du 4 septembre 2022 parle des problèmes de déforestation en Afrique qui sont liés à l’utilisation du bois entre autres pour cuisiner.

Cette problématique, nous l’avons déjà évoquée dans notre blog en janvier 2012, il y a donc plus de 10 ans avant qu’elle trouve un écho dans notre presse: Effectivement, dans le cadre de notre table ronde organisée lors de WFES 2012 à Abu Dhabi, Martina Kost a longtemps échangé avec Mme Hanan Magzoub, economist planner, Forests National corporation (Soudan).  Mme Magzoub avait présenté la problématique pour le Soudan et proposé des solutions par son sujet « Consumption of Fuel Wood ands Alternative Sudan ».

A vrai dire: Ce sujet qui concernaient à l’époque en premier lieu les femmes dont c’est la tâche de s’occuper de la cuisine et donc de chercher le bois, n’intéressaient très peu de personnes. Maintenant, l’évolution de cette problématique a entraîné un débordement – on commence à s’intéresser ….

Day 2 - Martina Kost et Hanan Magzoub

WFES 2012


 

mai 24 2022

« Net Zero Carbon Goal 2050 » (Nations Unies): les avis des acteurs

Suite et fin:

Les interventions des principaux acteurs* du « Global Market » étaient riches de sens, puisque complémentaires et utiles les unes pour les autres. Dans ce blog nous allons rappeler des citations qui reflètent le sens des débats. Finalement, elles font ressortir les freins à lever pour permettre aux projets de se réaliser à la cadence nécessaire pour atteindre les objectifs « net zero 2050 ».

  • Les entreprises sont en attente des projets ambitieux pour le climat.

  • La démarche doit être inclusive dans sa dimension sociale, et porteuse d’un futur allant vers « une vie meilleure » pour les populations.

  • Climat, société et finances sont inséparables. D’où la nécessité d’une transition sociale, économique, réglementaire et « une green taxonomy »

  • La transition vers le « net zero » aura besoin d’un changement majeur dans les mentalités y compris dans « le business ». Il faudra donc un nouveau « business model » adapté.

  • Le temps presse, ll faut pouvoir aller plus vite dans les décisions. Il y a le besoin d’une transparence dans les projets, leurs financements et surtout « les garanties de résultats » pour le client final.

  • Chaque pays a des besoins spécifiques et différents des autres pays. Les projets doivent-être adaptés. Le client doit être accompagné dans le choix de la technologie la plus adaptée à son besoin et doit être guider pour le déploiement du circuit de financement.

  • Le développement des Partenariats Public/Privé facilitera l’accès à l’investissement (portée internationale, d’où les difficultés)

  • Le besoin d’un « international sustainable standard » afin de guider les choix et surtout le classement des projets reconnus pour le climat. En même temps seront adaptés « des instruments financiers » adéquats.

  • Suite précédents : les moyens de calcul et les datas utilisées, peuvent différer d’un pays à l’autre. Il sera donc important qu’il y ait aussi un standard dans les critères d’appréciations d’un projet. Cela sera primordial pour les assurances et les garanties de résultats.

  • …

*Banquiers (côté Français notons la présence du Crédit Agricole et BNP-PARIBAS), de grandes entreprises, acteurs politiques, hommes et femmes d’états…

L’enjeu pour la planète est important, et 2050 est déjà demain. Et comme on demande un « sustainable standard », nous demanderons aussi un « Sustainable Watching ».

mars 17 2022

« Net Zero Carbon Goal 2050 » (Nations Unies): les évolutions

Le texte qui suivra est basé sur les notes personnelles prises lors des différentes présentations et tables rondes.

Dans son discours M. BAN KI-MOON avait bien résumé la principale exigence aujourd’hui :

Les nations doivent être solidaires et travailler ensemble pour atteindre le « net zero carbon goal » en 2050.

Nous notons dans les discours beaucoup d’évolutions positives pour l’avenir.

  • Le premier à souligner est : l’objectif visé est clair et partagé à l’échelle international, le « net zero en 2050 ».

  • L’intégration de l’impact social et solidaire dans les « démarches projets » : be green together

  • L’usage de l’hydrogène sera indispensable pour atteindre les objectifs 2050. D’après l’IRENA, pour limiter l’impact sur le climat des énergies consommées à 1,5 °C, l’hydrogène devra atteindre 12% de l’énergie globale en 2050.

  • La prise de conscience collective, qu’il sera important de faciliter l’accès aux financements pour les projets de développement durable. Et dans ce domaine une bonne nouvelle est à signaler : les signataires de la convention d’Abu Dhabi sur le financement durable sont passés de 24 en 2019 à 60 en 2022.

La version 2022 de l’ADSFF avait apporté une cohérence d’ensemble des différents discours d’orientation stratégique, d’évolutions technologiques et le réalisme technico-économique du terrain.

Monsieur Antonio GUTERRES : il faudra tripler les usages des énergies renouvelables d’ici 2030 pour combler le retard des pays par rapport aux objectifs…

Une autre intervention dans le débat est à souligner : les technologies sont mûres, les financements accessibles et l’argent disponible pourquoi alors les projets n’avancent pas ?

A suivre dans notre prochain blog


févr. 24 2022

« Net Zero Carbon Goal 2050 » (Nations Unies): nos réflexions (Rappel et un peu d’histoire)

Rappel et un peu d’histoire

A la rédaction du compte-rendu de la version 2022 du WFES (World Future Energy Summit), et à notre souhait de mettre en exergue le point le plus important au regard de notre expert, nous avions jugé important de faire un rappel succinct de l’historique.

En effet la première version du WFES d’Abu Dhabi était en janvier 2008. Au début, c’étaient les technologies et leurs évolutions, les projets « vitrines » (comme la smart city MASDAR) qui étaient les plus exposées et commentées… Plus de dix ans après: l’intérêt s’est plutôt orienté petit à petit vers le « comment booster les projets durables pour le climat afin qu’ils puissent se réaliser ». Cela est devenu aujourd’hui la préoccupation principale des différents acteurs du climat (pays, industriels, installateurs, investisseurs, financiers…).

  • Le WFES 2022 a eu lieu à Abou Dhabi au mois de Janvier comme tous les ans. Cette version s’est déroulée en présentiel et en distanciel. Avec l’impact de la nouvelle mutation du virus Covid 19, notre participation était en distanciel

  • Je vous invite à lire l’article du blog de mai 2019 sur le thème du « Abu Dhabi Sustainable Finance Forum » . On le trouve en cherchant dans le blog le mot « ADSFF »)

  • La France est un des pays fondateurs de l’IRENA (International Renewable Energy Agency) dont le siège se situe à MASDAR city à Abou Dhabi. La première directrice générale de cette agence était Française. Joseph IRANI était présent pour fêter cet évènement en présence de Mme PELOSSE et M. BORLOO ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer.

  • L’ADSFF (Abu Dhabi Sustainable Finance Forum) avait sa première version en 2019. Les invitations étaient nominatives pour des financiers et des experts reconnus, Joseph IRANI était invité à cette version des Fondateurs . L’objectif était de créer un solide hub financier pour les investissements pour financer des projets pour le climat.

  • En ADSFF 2020, M. Laurent FABIUS président du conseil constitutionnel Français et principal acteur des accords de Paris sur le climat, avait fait une intervention à l’ouverture de ce forum sur le financement durable. Cette version a vu la création du « club des financeurs » et l’adoption de la « convention cadre de la finance durable »

A la signature de la convention cadre de la finance durable, la banque d’Abu Dhabi s’était d’ores et déjà engagée à injecter 10 milliards de Dollars sur les 10 prochaines années pour des prêts en faveur de ces projets pour le climats.

Lire la suite dans notre prochain article du blog….


mars 03 2020

WFES 2020 à Abu Dhabi: Notre retour sur la 13eme Edition

Quelle était l’originalité de l’édition vingt-vingt, la 13ème du WFES 2020?

A vrai dire, rien de particulier sur les technologies des énergies d’avenir…

Ce qui est nouveau, est certainement à trouver dans l’historique de cet évènement et de son évolution année après année.

La France fait partie des pays fondateurs de l’IRENA (International Renewable Energy Agency). Mme PELOSSE était sa première directrice générale. Son principal objectif était que cette agence devienne un acteur principal pour le développement des énergies renouvelables et la lutte contre le changement climatique. Nous avons fêté cet évènement en 2009 (ou peut-être 2010) aux Emirats en sa présence et celle de Monsieur Jean-Louis BORLOO, à l’époque ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le Climat.

Cette année c’est à Monsieur Laurent FABIUS, Président du conseil constitutionnel Français et chef d’orchestre des accords de Paris sur le climat, de faire son intervention à l’ouverture du forum sur le financement durable. La première version de L’ADSSF avait eu lieu en 2019, l’idée est de créer un « club » de financiers qui s’organisent pour financer des projets de développement durable. Notre Expert était invité et présent à cette première session.

Ce qui était nouveau et original dans la version 2020 au WFES : la mise au point de la « convention cadre » qui lance ce « club des financeurs ».

A suivre :

Qui seront les financiers qui injecteront l’argent ?

Qui seront les pays ou les projets éligibles ?

Qui seront les spécialistes qui valideront que le projet est dans le champ du climat ?


août 02 2019

Notre Avis en bref: L’Hydrogen Road doit se développer de façon « propre et équitable »

L’hydrogène ?

Le « formeur d’eau », l’hydrogène est un combustible propre qui fournit de la chaleur sous forme de réaction exothermique :

2 H2 + O2 => 2 H2O

Sur le plan du climat, il faut ajouter : C’est un combustible propre, « à condition de le produire proprement ».

 

L’utilisation de l’hydrogène 

Son utilisation pour produire de l’énergie mécanique est technologiquement aisée, et on produit in-fine de l’énergie noble : du travail et/ou de l’électricité.

On peut utiliser les technologies thermodynamiques existantes moyennant des modifications pour tenir compte des caractéristiques physiques de l’hydrogène (y compris la tenue du matériau des moteurs par exemple).

Le business de l’hydrogène 

Les discussions entre Experts au WFES 2019 à Abou Dhabi, tournaient fortement autour de la question de l’hydrogène et surtout autour des perspectives de business qui accompagnera son développement.

Bien que l’IRENA (Agence internationale pour les énergies renouvelables) pousse à la roue pour accélérer l’usage du renouvelable, l’Agence reste toujours dans une logique de développement du solaire et de l’éolien en priorité.

Quel est le risque pour le climat ?

Le risque pour l’avenir est le développement et l’évolution du circuit technico-économique de l’hydrogène en roue libre.

Ce type de situation profitera aux marchés financiers… et certainement pas au climat.

Quel est le risque pour l’industriel ?

Les industriels sont respectueux de l’environnement dans le cadre réglementaire qui leur est imposé, ils sont attentifs à leurs dépenses énergétiques, de matières premières et de l’ensemble de leurs rejets.

A écouter leurs syndicats professionnels respectifs, ils sont même volontaires pour aller plus loin pour la défense du climat.

C’est où la limite? Pour l’hydrogène, la plus évidente est la sécurité d’approvisionnement.

Exemple Hydrogen Road présenté lors de WFES 2019 (photo):

Transport par voie maritime de l’hydrogène à partir des terminaux japonais vers l’endroit de consommation.


févr. 08 2019

WFES 2019 à Abou Dhabi – Masdar City aujourd’hui (suite et fin)

Cette année, comme pratiquement tous les ans, nous étions présents au WFES d’Abou Dhabi (World Future Energy Summit 2019).  C’est aussi l’occasion de suivre l’Assemblée Générale de l’IRENA et de rencontrer les représentants des pays membres. Plus de 10 ans après, nous souhaitions savoir ce qu’est MASDAR CITY aujourd’hui.

Trouvez ici les propos de Joseph IRANI (Partie 2 et fin) :

Et pour finir ce blog, la question du transport se pose. En effet, en période de grandes chaleurs, parcourir des longues distances à pied est particulièrement difficile. Sur ce point, il est interdit (voir pas possible) de circules au sein de Masdar City avec un véhicule à moteur thermique. Il existe deux situations pour le transport :

Première situation, l’arrivée à la ville :

 Un grand parking extérieur pour garer son véhicule « grande distance »

Un véhicule électrique autonome pour le déplacement vers la destination

Deuxième situation : piéton dans la ville

Un mini bus électrique et autonome transporte les piétons d’un bout à l’autre d’une rue. Il s’agit de l’AUTONOM SHUTTLE

Le groupe en visite a testé ces deux transports autonomes : ça fonctionne.

Ce blog ne couvre pas l’ensemble du WFES. Il y aura certainement un deuxième sur une nouveauté stratégique pour l’accélération des projets dans le renouvelable.

Lire la partie 1 de ce retour.


févr. 04 2019

WFES 2019 à Abou Dhabi – Masdar City aujourd’hui

Cette année, comme pratiquement tous les ans, nous étions présents au WFES d’Abou Dhabi (World Future Energy Summit 2019).  C’est aussi l’occasion de suivre l’Assemblée Générale de l’IRENA et de rencontrer les représentants des pays membres. Plus de 10 ans après, nous souhaitions savoir ce qu’est MASDAR CITY aujourd’hui.

Trouvez ici les propos de Joseph IRANI (Partie 1) :

J’étais avec une délégation de membres du conseil de l’IRENA* originaires de l’Afrique du Sud, et notre guide était le directeur de l’urbanisme et du développement durable de la ville.

Cette photo illustre 2 points :

  • Le travail minutieux des architectes avec les chercheurs de l’université que Masdar City abrite, pour une conception bioclimatique de l’ensemble de la ville. Par exemple, optimiser l’orientation des rues et des bâtiments pour profiter des vents dominants et de zones où l’ombre est privilégiée.

  • Le type de bâti et les matériaux utilisés sont différents entre le début de la rue et ceux qui se trouvent au fond de celle-ci. Il s’agit là des différentes phases de la constructions de la ville, où les architectes avec les chercheurs avaient étudié plusieurs type de matériaux et de compositions de parois.

La photo à gauche illustre le travail sur les espaces de détente sur la ville.

Cette tour que la photo montre, est placée sur une place centrale de la ville et sa fonction est de ramener de l’air rafraichi vers la place. Pour cela les concepteurs avaient utilisé le principe du rafraichissement adiabatique.

Remarque personnelle : je l’ai baptisé « la tour du bonheur ». En effet, au pied de la tour il y a écrit « HAPPINESS » et surtout il y a 2 ou 3 ans, l’Emirat avait nommé une jeune ministre : « ministre du bonheur ». Mes compagnons de visite ne voulaient pas croire…

 

* L’IRENA (International Renewable ENergy Agency) est l’organisation intergouvernementale dont la mission est la promotion des énergies renouvelables à l’échelle mondiale, elle accompagne les états dans leur transition vers les énergies d’avenir à bas CO2. Elle a été créée en 2009 dont M. Jean-Louis BORLOO s’est félicité à l’époque en disant que la France est fière d’être un pays fondateur et signataire du traité fondateur de l’IRENA. Son siège est à Masdar city à Abou Dhabi et Madame Hélène PELOSSE en était la première présidente. Nous y étions présents.

Lire la partie 2.